top of page

LABIZIK, ARTISTE CHANTEUR, AUTEUR, COMPOSITEUR, INTERPRETE, JEUNE ETOILE DU SHOW BIZ SENEGALAIS...

  • Z@HRA
  • 17 mai 2017
  • 6 min de lecture


Les filles m’aiment parce que…

Jeune, ambitieux et motivé, ce sont les meilleurs termes pour qualifier Labi, à l’état civil Mohamed Lahabib Touré, artiste musicien qui a accepté de m’accorder une interview dans un restaurant de la place sis à Ouakam. Entre vie public et vie privée, le choix ne tient qu’à vous de découvrir qui est caché derrière cette mine très calme et parfois même frôlant la timidité.

Pouvez-vous vous présenter?

je m’appelle Mohamed Lahabib TOURE à l’état civil, jeune artiste sénégalais d’origine malienne, né le 20 Avril 1993 à Dakar sous le signe astrologique bélier. J’ai fais mes humanités à l’école de YOFF (C.E.M Yoff Village). Après mon baccalauréat, je suis parti au British Council de Dakar. Après, j’ai arrêté les études pour me concentrer entièrement à la musique même si mes parents étaient réticents au départ avec cette décision de carrière.

Depuis quand etes vous dans la musique?

j’ai commencé la musique en 2006 alors que j’étais âgé de 13 ans. J’ai participé à plusieurs concours de musique étant jeune comme par exemple Relève Bi à la TFM et Africa Star à la RTS1. Cependant, je n’ai pas été découvert par cette voie là comme c’est le cas pour certain, je m’en suis sorti tout seul. Je me suis débrouillé seul pour ma carrière parce que je ne me voyais pas faire autre chose que la musique. J’ai écrit mes chansons, je les ai enregistrés et je me suis aussi débrouillé pour la sortie de certains de mes clips vidéo.

Parlez nous du single Mame Boye

Mame Boye est une chanson que j’ai écrite pour ma grand-mère que je considère aussi comme ma seconde maman parce que c’est elle qui m’a éduqué. J’ai habité chez elle depuis tout petit. J’ai pris le temps de bien écrire cette chanson pour elle parce que c’était l’une des meilleures manières de lui témoigner tout l’amour que j’ai pour elle et la remercier de tout l’amour qu’elle m’a offerte en retour. Elle n’a pas cessé de me gâter toutes ces années parce que je suis le premier petit fils qu’elle avait eu et toutes les occasions étaient bonnes pour me le montrer. J’ai été enregistrer la chanson au studio afin que tout soit prêt pour son anniversaire. Ainsi dit, ainsi fait. Le jour de son anniversaire, quand je lui ai mis cette chanson, elle était contente et ému à la fois… Ça tombait bien parce que c’était ce à quoi je m’attendais de sa part.

On voit souvent que vous imitez Akon, pourquoi ce choix ?

Ce n’est pas pour intéret personnel mais c'est du au fait que j’aime sa musique depuis tout petit et qu’il est sénégalais. Je pouvais imiter un autre artiste sénégalais mais j’ai préféré porter mon choix sur lui, c’était pour ces raisons précitées. Il fait de la bonne musique et il représente fièrement notre patrie dans le pays de l’oncle Sam. C’est honorable et toutes ces choses m’ont plu chez lui.

Quand on parle de Labi à certains sénégalais, ils ne savent pas de qui on parle. Pourquoi etes vous encore dans l'ombre? Est-ce que c’est à cause de votre label ?

D’abord, je tenais à vous dire que je ne suis dans aucun label. Les contrats qu’on m’a proposés pour le moment ne m’arrangent pas et de ce fait, je travaille seul. Pour revenir à votre question, je tenais juste à vous dire que je suis jeune et que ça viendra. Petit à petit, l’oiseau fait son nid. Mon manager et moi on y travaille en organisant des évènements comme des concerts et des sorties médiatiques. J’ai été invité dans plusieurs émissions de certaines télévisions comme la TFM, WALF TV, LCS, 2STV et la RTS1. Concernant les radios, j’ai été à la TOP FM etc... A travers les réseaux sociaux, j’utilise beaucoup mon image pour me faire connaitre vu que c’est le moyen le plus rapide de donner des informations en ce moment pour nous les jeunes artistes .

Vous arrive t-il d'organiser des concerts ?

Ils nous arrive de faire dans l’année deux grands concerts. A ouakam, là où j’habite, je fais des concerts payants et les gens viennent en masse pour me soutenir. Il m’arrive aussi de me déplacer dans certaines localités pour des concerts. D’ailleurs, je viens d’un village de Kolda où j’ai été pour un concert.

Récemment, vous avez sorti un single en réponse au clip wuyuma de Viviane, qu’est-ce qui vous y a poussé ?

Je n’ai pas fait ce single pour un intérêt quelconque. La musique et le clip vidéo m’ont plu et j’ai voulu apporter une réponse à ses paroles si merveilleuses. Avant de faire ce single, j’ai soumis mon idée à mes amis Facebook et ils m’avaient répondu que ce serait avec un grand plaisir qu’ils vont accueillir. Aussitôt dit, aussitôt fait et je leur ai à nouveau demandé de partager au maximum la chanson pour que Viviane puisse y accéder. Après avoir écouté la chanson, Viviane m’a envoyé un message et maintenant elle me suit sur Youtube et je ne peux qu’en être fière. N’importe qui à ma place le serait. C’est un réel plaisir pour moi qu’une diva telle qu'elle puisse me suivre sur ma chaine Youtube.

Quels sont vos rapports avec vos collègues musiciens ?

Franchement nous avons de très bons rapports. Chacun fait son travail et chacun aura aussi ce qu’il mérite et ce qu’il doit avoir dans cette vie, ni plus ni moins. A chacun sa destinée. Sur ce, j’ai considéré qu’il était mieux de rester en très bon termes avec les artistes.

Quels sont vos projets ?

Dans l’immédiat, ce sera la sortie de mon album FreeMelo le 30 Septembre 2016 et l'organisation de la conférence de presse que je doid tenir pour sa présentation… J’ai aussi quelques projets musicaux avec certains de mes collègues Artistes.

Qui est votre inspiration mode ?

Je m’habille en fonction de mon humour (rires). Je choisis juste l’habillement adéquat au lieu où je me rends. Mais je tiens à dire que j’aime bien imiter aussi le style d’habillement de Chris BROWN (rappeur américain). J’aime beaucoup les habits qu’il porte, ses jeans et les t-shirts, sa façon de mélanger les couleurs, bref, j’adore son style.

Quel est votre message à l'endroit de la jeunesse sénégalaise sans emplois qui attend un travail de l’état ?

Je dis juste que nous sommes à l’ère de l’auto-emploi. Il faut que les gens sachent que nous sommes dans un pays où il y a des millions de jeunes et qui savent pertinemment qu’ils ne travailleront pas tous pour le gouvernement, alors il faut se secouer et créer une petite affaire même si pour cela il faut commencer avec de maigres moyens comme un billet de mille francs. L’essentiel c’est de faire fructifier cela. Je ne dis pas que c’est facile mais il faut essayer de s’en sortir.

Vous arrive-t-il de faire face à la jalousie gratuite des gens qu’ils soient de votre entourage ou éloignés ?

Bien entendu. Nous sommes dans une société où ces actes sont devenus presque normaux parce que nous en voyons de toutes les couleurs. Mais je me dis juste qu’il faudrait savoir ouvrir les yeux et bien faire attention. Il faut apprendre à dissocier les gens qui nous veulent du bien des autres. De la même manière qu’il y a des mauvais, il y a de bonnes personnes qui sont dans mon entourage et qui n’ont qu’un soucis, celui de m’aider à avancer dans ma carrière musicale en participant moralement et financièrement à tous mes projets.

La gente féminine est la majeure partie de vos fans. Pourquoi les filles t’aiment ?

Les filles m’aiment parce que je m’aime (rires). Je pense qu'il faudrait faire un sondage pour le savoir. Je ne pourrais pas dire avec exactitude la raison parce que je ne suis pas dans leur esprit mais ce qui certain, c'est que j'en suis fière parce qu'elles représentent le fondement de la société et je les remercie au passage.

Etes-vous un cœur à prendre ?

En ce moment, je suis en couple avec la musique et je ne sais pas trop encore si j’ai le temps pour des histoires d’amour mais bon, on peut en déduire que je suis un cœur à prendre (rires).

Quel est votre plus beau souvenir ?

Mon souvenir qui m’a le plus marqué positivement est le jour où j’ai vu à la télévision ma première vidéo alors que j’étais avec mes parents dans le salon. Ils étaient tellement contents qu’ils n’avaient cessé de m’encourager depuis ce jour-là alors qu’ils étaient réticents au départ. Je n’oublierai jamais cet après-midi.

Quel est votre plus triste souvenir ?

J’avais un ami qui était très malade et qui est décédé après. Il m’avait laissé des messages pour me parler de sa maladie vue que j’étais en voyage et que je n’étais pas à Dakar. A mon retour, j’ai consulté mes mails et quand j’ai voulu me rendre chez lui, j'ai appris qu’il était décédé. C’était vraiment triste. Je n'oublierai jamais ce cas là non plus.

Quel est votre dernier mot ?

Merci pour cette interview parce que ça permettra à mes amis Facebook et mes folowers sur instagram de mieux me connaitre. Je les remercie tous au passage pour le soutien qu’ils m’apportent. Quant à vous, je vous encourage sur cette lancée parce que c’est une façon aussi d’entreprendre. Ce ne sera pas facile mais tout ira bien Incha Allah.

FIN


 
 
 

Comments


Follow Us
  • Twitter Basic Black
  • Facebook Basic Black
  • Black Google+ Icon
Recent Posts

© 2023 by Glorify. Proudly created with Wix.com

bottom of page